Seguimos nuestro particular camino



Youth and love

To the heart of youth the world is a highwayside.
Passing for ever, he fares; and on either hand,
Deep in the gardens golden pavilions hide,
Nestle in orchard bloom, and far on the level land
Call him with lighted lamp in the eventide.

Thick as stars at night when the moon is down,
Pleasures assail him. He to his nobler fate
Fares; and but waves a hand as he passes on,
Cries but a wayside word to her at the garden gate,
Sings but a boyish stave and his face is gone.

Fin de fiestas con Fleming y Fauré


Nell

Ta rose de pourpre à ton clair soleil,
Ô Juin, étincelle enivrée,
Penche aussi vers moi ta coupe dorée:
Mon coeur à ta rose est pareil.

Sous le mol abri de la feuille ombreuse
Monte un soupir de volupté:
Plus d'un ramier chante au bois écarté.
Ô mon coeur, sa plainte amoureuse.

Que ta perle est douce au ciel [parfumé]1.
Étoile de la nuit pensive!
Mais combien plus douce est la clarté vive
Qui rayonne en mon coeur, en mon coeur charmé!

La chantante mer. Le long du rivage,
Taira son murmure éternel,
Avant qu'en mon coeur, chère amour.
Ô Nell, ne fleurisse plus ton image!

Fauré - L'Absent - Jean-Paul Fouchécourt

http://www.youtube.com/watch?v=7JMnm3OblJw

Hotschnoj Sefir (Céfiro nocturno) de Dargomyzhsky
Basado en un texto de Pushkin, “Romances españoles”
Mark Reizen (Bajo) y Abram Markov, piano

http://www.youtube.com/watch?v=3bVsH7BQnc8

Nochnoj zefir strujit `efir,
[Shumit, Bezhit]1, Gvadalkvivir.

Vot vzoshla luna zlataja,
Tishe... chu... gitary zvon...

[Vot]2 ispanka molodaja
Operlasja na balkon.

Nochnoj zefir Strujit `efir,
[Shumit, Bezhit]1 Gvadalkvivir.


[Skin']3 mantil'ju, [angel milyj]4,
I javis', kak jarkij den'!
Skvoz' chugunnyje perily
Nozhku [divnuju]5 proden'!

Nochnoj zefir Strujit `efir,
[Shumit, Bezhit]1, Gvadalkvivir.


El céfiro nocturno sopla fragante.
El río Guadalquivir ruge.

La luna dorada brilla serenamente.
¡Silencio! En algún lugar, una guitarra da una serenata.
Aparece una muchacha española
inclinándose en el balcón.

El céfiro nocturno sopla fragante.
El río Guadalquivir ruge.

Quítate la mantilla, ángel mío,
y muéstrate como un día de mayo.
Pasa tus delicados pies
por entre los hierros de la verja.

El céfiro nocturno sopla fragante.
El río Guadalquivir ruge.

Christopher Maltman nos visita en l'Auditori este finde. Otro británico que canta a los franceses; aquí con Duparc y su Invitation au voyage:

Eso mismo me pasa a mí tb. con Fauré. Y es que es distinta a la melancolía del 'género tremendo' de los germánicos.

Luego está lo de las letras que a mí siempre me importa bastante. Entonces me voy directamente a los Verlaine y Baudelaire, y bueno...



C'est l'extase langoureuse

C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est vers les ramures grises
Le choeur des petites voix.

O le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au [cri]1 doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.

Cette âme qui se lamente
[En]2 cette plainte dormante
C'est la nôtre, n'est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s'exhale l'humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?

http://open.spotify.com/track/2YWmmgq7DgvNvcHKlsDLcI

Mi Fauré de hoy; otra de las Cinc mélodies, Green. Trasteando por el disco de Nathalie Stutzmann que nos trajo Angiolina.

http://open.spotify.com/track/4u1X3jqICRJem5fAH9Vb7m

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

Y esto? Qué les parece?
Gabriel Bacquier. Tampoco canta mal. A que no?

http://open.spotify.com/track/5KfM8JCzMFIIBvL0TKOHR2

Le secret

Je veux que le matin l'ignore
Le nom que j'ai dit à la nuit,
Et qu'au vent de l'aube, sans bruit,
Comme un larme il s'évapore.

Je veux que le jour le proclame
L'amour qu'au matin j'ai caché,
Et sur mon coeur ouvert penché
Comme un grain d'encens il l'enflamme.

Je veux que le couchant l'oublie
Le secret que j'ai dit au jour,
Et l'emporte avec mon amour,
Aux plis de sa robe pâlie!

by Armand Silvestre (1837-1901)

Anne-Karin Mikonaho nos presenta Vingar i natten, (algo asi como Alas Nocturnas), del compositor sueco Ture Rangstrom:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QTvpu7A10dI[/youtube]

Me ha gustado la canción del... sueco? Gracias.


Seguimos con el viaje de Williams y Finley:



In dreams unhappy, I behold you stand

In dreams unhappy, I behold you stand
As heretofore:
The unremember'd tokens in your hand
Avail no more.

No more the morning glow, no more the grace,
Enshrines, endears.
Cold beats the light of time upon your face
And shows your tears.

He came and went. Perchance you wept awhile
And then forgot.
Ah me! but he that left you with a smile
Forgets you not.

Un poquito de Dame Joan hoy. Otra versión de Songs my mother taught me de Dvorak:


http://www.youtube.com/watch?v=FhqtZqFz4AQ

Y por acompañar al Finley que nos está cantando el ciclo de Vaughan Williams, un artículo de 2 páginas sobre su carrera que aparece en el NY Times online. Dedicado a Santuzza y a tod@s los que gusten:

http://www.nytimes.com/2010/11/07/arts/ ... .html?_r=1

Un interesante miniciclo de siete canciones para soprano y piano, compuesto en los años cincuenta por Milton Babbitt, sobre textos del poeta aleman August Stramm, Du:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CYF_EFnBqJM[/youtube]

Vamos con la sexta canción de nuestro viaje



The infinite shining heavens

The infinite shining heavens
Rose, and I saw in the night
Uncountable angel stars
Showering sorrow and light.

I saw them distant as heaven,
Dumb and shining and dead,
And the idle stars of the night
Were dearer to me than bread.

Night after night in my sorrow
The stars [stood]1 over the sea,
Till lo! I looked in the dusk
And a star had come down to me.

Nochnoj zefir
Strujit `efir,
[Shumit,
Bezhit]1,
Gvadalkvivir.


Cómo suena lo del Guadalquivir en boca de Pushkin!! Parece el Wolga directamente.
Como lo del Misisipi de Mark Twain, que en realidad era el Neckar pasando por Heidelberg (donde escribió lo de Tom Sawyer)[/quote]

Confirmado: tb. a Maltman le falta afrancesamiento . Qué tal el concierto? Ayer lo pusieron en Radio Clásica, lo quise escuchar, pero me fui a ver Fin de Partida por Beckett / Lupa / Abadía..