Buenos días
Leyendo la crítica del último concierto de Finley en Londres he encontrado la referencia de este lied de Loewe que me ha parecido muy interesante. Os dejo la versión que he encontrado en youtube. Si os gusta subo la de Quastoff.
Loewe-Herr Oluf Op. 2 Nr. 2- Bockelmann
Erlkönigs Tochter (Herr Oluf)Herr [Oluf]1 reitet spät und weit,
Zu bieten auf seine Hochzeitleut'.
Du tanzen die Elfen auf grünem Strand,
Erlkönigs Tochter reicht ihm die Hand:
"Willkommen, Herr Oluf, komm tanzen mit mir,
Zwei göldene Sporen schenke ich dir."
"Ich darf nicht tanzen, nicht tanzen ich mag,
Denn morgen ist mein Hochzeittag."
"Tritt näher, Herr Oluf, komm tanzen mit mir,
Ein Hemd von Seiden schenke ich dir,
Ein Hemd von Seiden so weiß und fein,
Meine Mutter bleicht's mit Mondenschein!"
"Ich darf nicht tanzen, nicht tanzen ich mag,
Denn morgen ist mein Hochzeittag."
"Tritt näher, Herr Oluf, komm tanzen mit mir,
Einen Haufen Goldes schenke ich dir."
"Einen Haufen Goldes nähme ich wohl,
Doch tanzen ich nicht darf noch soll."
"Und willst du, Herr Oluf, nicht tanzen mit mir,
Soll Seuch' und Krankheit folgen dir!"
Sie tät ihm geben einen Schlag aufs Herz,
Sein Lebtag fühlt' er nicht solchen Schmerz.
Drauf tät sie ihn heben auf sein Pferd:
"Reit' heim zu deinem Fräulein wert!"
Und als er kam vor Hauses Tür,
Seine Mutter zitternd stand dafür:
"Sag an, mein Sohn, und sag mir gleich,
Wovon du bist so blaß und bleich?"
"Und sollt ich nicht sein blaß und bleich?
Ich kam in Erlenkönigs Reich."
"Sag an, mein Sohn, so lieb und traut,
Was soll ich sagen deiner Braut?"
"Sagt ihr, ich ritt in den Wald zur Stund,
Zu proben allda mein Roß und Hund."
Früh Morgens als der Tag kaum war,
Da kam die Braut mit der Hochzeitschar.
Sie schenkten Met, sie schenkten Wein:
"Wo ist Herr Oluf, der Bräutigam mein?"
"Herr Oluf ritt in den Wald zur Stund,
Zu proben allda sein Roß und Hund."
Die Braut hob auf den Scharlach rot,
Da lag Herr Oluf und war tot.
La fille du roi des aulnesLe Seigneur Oluf chevauche tard et au loin
Pour inviter les gens à ses noces.
Les elfes dansent sur le rivage vert,
La fille du roi des aulnes lui tend la main :
"Bienvenue, Seigneur Oluf, viens danser avec moi,
Et je te donnerai deux éperons d'or."
"Je ne peux pas danser, je ne veux pas danser,
Car demain c'est le jour de mes noces."
"Viens plus près, Seigneur Oluf, viens danser avec moi,
Je te donnerai une chemise en soie,
Une chemise en soie si blanche et si fine,
Que ma mère a blanchie aux rayons de la lune !"
"Je ne peux pas danser, je ne veux pas danser,
Car demain c'est le jour de mes noces."
"Viens plus près, Seigneur Oluf, viens danser avec moi,
Je te donnerai un tas d'or."
"Un tas d'or, je veux bien,
Mais je ne peux pas et ne veux pas danser."
"Et si tu ne veux pas, Seigneur Oluf, danser avec moi,
Que la peste et la maladie te poursuivent !"
Elle lui donna un coup au cœur,
De toute sa vie il n'avait ressenti une telle douleur.
Alors elle le hissa sur son cheval :
"Rentre chez toi vers ta chère demoiselle !"
Et comme il arrivait à la porte de sa maison,
Sa mère, en tremblant, se tenait devant lui :
"Dis-moi, mon fils, et dis-moi la vérité,
Pourquoi es-tu si pâle et malade ?"
"Et ne devrais-je pas être pâle et malade ?
Je viens du royaume du roi des aulnes."
"Dis-moi, mon fils, si cher et si aimé,
Que dois-je dire à ta fiancée ?"
"Dis-lui que j'ai chevauché dans la forêt jusqu'à maintenant
Pour essayer mon cheval et ma meute."
Tôt le matin comme le jour était à peine là,
La fiancée arriva avec la troupe de la noce.
Ils offrirent l'hydromel, ils offrirent le vin :
"Où est le Seigneur Oluf, mon fiancé ?"
"Le Seigneur Oluf a chevauché dans le bois jusqu'à maintenant,
Pour essayer son cheval et sa meute."
La fiancée souleva le tissu rouge écarlate,
Et là gisait le Seigneur Oluf et il était mort.