Aperitivo con Christa y sus muchachos
Schubert-Ludwig-StändchenStändchenZögernd leise
In des Dunkels nächt'ger [Stille]1
Sind wir hier;
Und den Finger sanft gekrümmt,
Leise, leise,
Pochen wir
An des Liebchens Kammertür.
Doch nun steigend,
Schwellend, schwellend, hebend
Mit vereinter Stimme, laut
Rufen aus wir hochvertraut:
Schlaf du nicht,
Wenn der Neigung Stimme spricht!
Sucht' ein Weiser nah und ferne
Menschen einst mit der Laterne;
Wieviel seltner dann als Gold
Menschen, uns geneigt und hold?
Drum, wenn Freundschaft, Liebe spricht:
Freundin, Liebchen, schlaf du nicht!
Aber was in allen Reichen
Wär' dem Schlummer zu vergleichen?
Drum statt Worten und statt Gaben
Sollst du nun auch Ruhe haben.
Noch ein Grüßchen, noch ein Wort,
Es verstummt dir frohe Weise,
Leise, leise,
Schleichen wir uns, ja, schleichen wir uns wieder fort!
SérénadeHésitant, sans bruit,
Dans le silence obscur de la nuit
Nous sommes ici ;
Et le doigt doucement courbé,
Légèrement, légèrement,
Nous frappons
À la porte de la chambre de la bien-aimée.
Mais maintenant élevant la voix,
Encore, encore,
D'une voix unie, forte,
Nous crions avec assurance :
Ne dors pas,
Quand la voix de l'amour parle !
Un homme sage cherchait près et loin
Des êtres humains avec une lanterne ;
Bien plus rares que l'or sont
Les hommes qui nous sont bienveillants et doux.
Aussi quand l'amitié et l'amour parlent,
Amie, amour, ne dors pas !
Mais qu'est-ce qui parmi toutes les richesses
Peut être comparé au sommeil ?
Aussi à la place de paroles et de cadeaux
Tu devrais maintenant prendre du repos.
Juste un salut, juste un mot,
Et l'air joyeux devient silence,
Légèrement, légèrement,
Nous nous éloignons furtivement, oui, nous nous éloignons furtivement !