Leí en 2º de Bachiller Madame Bovary, y me atrapó, me obsesioné con ella. Todo en mi vida lo comparaba con situaciones de la novela.
Pero votaré Salammbô. En parte porque (merecidamente) ganará Bovary, y en parte porque es el libro más excitante, más violento, más colorista y repugnante, más exótico y hierático que puedo imaginar. Pongo un fragmento que me impresionó:
Citar:
Sur une première tunique, mince, et de couleur vineuse, elle en passa une seconde, brodée en plumes d’oiseaux. Des écailles d’or se collaient à ses hanches, et de cette large ceinture descendaient les flots de ses caleçons bleus, étoilés d’argent. Ensuite Taanach lui emmancha une grande robe, faite avec la toile du pays des Sères, blanche et bariolée de lignes vertes. Elle attacha au bord de son épaule un carré de pourpre, appesanti dans le bas par des grains de sandastrum ; et par-dessus tous ces vêtements, elle posa un manteau noir à queue traînante ; puis elle la contempla, et, fière de son œuvre, ne put s’empêcher de dire :
— « Tu ne seras pas plus belle le jour de tes noces ! »
— « Mes noces ! » répéta Salammbô ; elle rêvait, le coude appuyé sur la chaise d’ivoire.
Tanto nivel de detalle, es como si estuviera ahí, contemplando y anotando como Taanach viste a la virgen Salammbô. Y es que Flaubert crea todo un universo en Salammbô.