Qué aplicados todos!!! Cuando tenga un rato escucho todo con atención. Eso de estar 'on the road...' no deja lugar a la tranquilidad suficiente. A cambio de otras cosas. claro.
_________________ “¡La vida es una sucesión de casualidades, y nada es verdad! Sólo la muerte” Gonzalo Arango
Registrado: 12 Ene 2010 18:39 Mensajes: 1806 Ubicación: Zaragoza
Seguimos con chansons y autores franceses, en este caso Fauré, quien tomó una poesía toscana anónima traducida por Bussine (he aquí la explicación). Escrita en 1878, mismo año que Après un rêve, anuncia el italianismo de las “Melodías de Venecia” (1891) con su ritmo de barcarola y su motivo caprichoso, compartido entre la voz y el piano.
Ô toi que berce un rêve enchanteur, Tu dors tranquille en ton lit solitaire, Éveillei-toi, regarde le chanteur, Esclave de tes yeux, dans la nuit claire! Éveille-toi mon âme, ma pensée, Entends ma voix par la brise emportée: Entends ma voix chanter! Entends ma voix pleurer, dans la rosée! Sous ta fenêtre en vain ma voix expire. Et chaque nuit je redis mon martyre, Sans autre abri que la voûte étoilée. Le vent brise ma voix et la nuit est glacée: Mon chant s'éteint en un accent suprême, Ma lèvre tremble en murmurant je t'aime. Je ne peux plus chanter! Ah! daigne te montrer! Daigne apparaitre! Si j'étais sûr que tu ne veux paraître Je m'en irais, pour t'oublier, demander au sommeil De me bercer jusqu'au matin vermeil, De me bercer jusqu'à ne plus t'aimer!
Oh, tú, mecida por un sueño encantador, duermes tranquila en tu solitaria cama. ¡Despierta, mira al cantor esclavo de tus ojos, en la noche clara! Despierta mi alma, mi pensar, escucha mi voz por la brisa llevada, ¡escucha mi voz cantar! ¡Oye llorar mi voz en la rociada! Bajo tu ventana, mi voz expira en vano y cada noche repito mi calvario sin otro abrigo que la bóveda estrellada. El viento rompe mi voz y la noche está helada: mi canto se apaga en un grito supremo, mi labio tiembla murmurando “Te quiero”. ¡No puedo cantar más! ¡Ah, dígnate mostrarte! ¡Dígnate aparecer! Si estuviera seguro de que no me quieres ver iría a pedirle al sueño, para olvidarte, que me acune hasta el rojo amanecer, ¡que me acune hasta que deje de amarte!
Franck Martin - Trois poémes païens, Op. 7 para barítono y orquesta sobre poemas de Leconte de Lisle. Canta van Dam.
1. Hymne
Une âme nouvelle m'entraîne Dans les antres sacrés, dans l'épaisseur des bois ; Et les monts entendront ma voix, Le vent l'emportera vers l'étoile sereine.
Évan ! Ta prêtresse, au réveil, Imprime ses pieds nus dans la neige éternelle ; Évan ! J'aime les monts comme elle, Et les halliers divins ignorés du soleil.
Dieu des naïades, des bacchantes, Qui brises en riant les frênes élevés, Loin de moi les chants énervés : Les cœurs forts sont à toi, dieu couronné d'acanthes !
Évohé ! Noirs soucis, adieu. Que votre écume d'or, bons vins, neuf fois ruisselle, Et le monde enivré chancelle, Et je grandis, sentant que je deviens un dieu !
2. Le retour d’Adônis
Maîtresse de la haute Eryx, toi qui te joues Dans Golgos, sous les myrtes verts, O blanche Aphrodita, charme de l’Univers, Dionaiade aux belles joues ! Après douze longs mois Adônis t’est rendu, Et, dans leurs bras charmants, les Heures, L’ayant ramené jeune en tes riches demeures, Sur un lit d’or l’ont étendu. A l’abri du feuillage et des fleurs et des herbes, D’huile Syrienne embaumé, Il repose, le Dieu brillant, le Bien-Aimé, Le jeune Homme aux lèvres imberbes. Autour de lui, sur des trépieds étincelants, Vainqueurs des nocturnes Puissances, Brûlent des feux mêlés à de vives essences, Qui colorent ses membres blancs ; Et sous l’anis flexible et le safran sauvage, Des Eros, au vol diligent, Dont le corps est d’ébène et la plume d’argent, Rafraîchissent son clair visage. Sois heureuse, ô Kypris, puisqu’il est revenu, Celui qui dore les nuées ! Et vous, Vierges, chantez, ceintures dénouées, Cheveux épars et le sein nu. Près de la Mer stérile, et dès l’Aube première, Joyeuses et dansant en rond, Chantez l’Enfant divin qui sort de l’Akhérôn, Vêtu de gloire et de lumière !
3. L'astre rouge
Sur les continents morts, les houles léthargiques Où le dernier frisson d'un monde a palpité S'enflent dans le silence et dans l'immensité Et le rouge Sahil, du fond des nuits tragiques, Seul flambe et darde aux flots son oeil ensanglanté.
Par l'espace sans fin des solitudes nues, Ce gouffre inerte, sourd, vide, au néant pareil Sahil, témoin suprême et lugubre soleil, Qui fait la mer plus morne et plus noires les nues, Couve d'un oeil sanglant l'universel sommeil!
Génie, amour, douleur, désespoir, haine, envie, Ce qu'on rêve, ce qu'on adore et ce qui ment, Terre et ciel, rien n'est plus de l'antique moment! Sur le songe oublié de l'homme et de la vie, L'oeil rouge de Sahil saigne éternellement.
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